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Le Hezbollah demande à l'Arabie Saoudite de revoir sa position sur la Syrie

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah chiite libanais allié du régime de Damas, a appelé lundi l'Arabie Saoudite et d'autres pays appuyant l'opposition syrienne à soutenir une solution politique au conflit.

S'adressant "à l'Arabie Saoudite, aux pays du Golfe, à la Turquie et aux autres Etats arabes et islamiques", il a lancé: "Revoyez vos positions. La situation prend un tour très sérieux" en Syrie.

"Vous faites le pari d'un option militaire qui va échouer (...) La solution est politique", a-t-il ajouté lors d'une intervention télévisée, la première depuis l'attaque chimique meurtrière du 21 août près de Damas.

Des combattants du Hezbollah, fidèle allié du régime de Bachar al-Assad, combattent aux côtés des forces loyalistes contre les rebelles syriens, qui bénéficient notamment du soutien des monarchies du Golfe.

Hassan Nasrallah a accusé ces pays de bloquer le dialogue politique et de soutenir des "solutions militaires qui seraient dévastatrices pour la Syrie et d'autres" nations de la région.

Il semblait ainsi faire référence aux menaces américaines de mener des frappes contre le régime syrien, accusé par l'opposition et plusieurs pays, Etats-Unis en tête, d'avoir mené l'attaque chimique du 21 août.

Ces menaces se sont néanmoins éloignées avec la promesse faite par Damas d'accepter la destruction de son arsenal chimique.

M. Nasrallah a par ailleurs rejeté les accusations portées par Ryad, selon lesquelles le Hezbollah et son allié iranien étaient engagés dans une "occupation de la Syrie".

"Il n'y a pas plus que quelques dizaines de Gardiens de la Révolution iraniens en Syrie, et ils sont là depuis 1982", a dit M. Nasrallah.

Il a accusé l'Arabie Saoudite de soutenir "des dizaines de milliers de combattants étrangers venus du monde entier" pour combattre les forces du régime. "Ils n'occupent pas la Syrie, eux?", a-t-il demandé.
Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah chiite libanais allié du régime de Damas, a appelé lundi l'Arabie Saoudite et d'autres pays appuyant l'opposition syrienne à soutenir une solution politique au conflit.S'adressant "à l'Arabie Saoudite, aux pays du Golfe, à la Turquie et aux autres Etats arabes et islamiques", il a lancé: "Revoyez vos positions. La situation prend un tour très...