"Nous avons les raisons les plus sérieuses de penser que c'était une provocation", a dit le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, à l'issue d'une rencontre à Moscou avec son homologue français, Laurent Fabius.
Ce dernier a pour sa part réaffirmé n'avoir "aucun doute sur la responsabilité du régime Damas".
Les deux hommes ont reconnu que, malgré les discussions, des divergences demeuraient entre Paris et Moscou, même si les deux capitales ont pour objectif commun de trouver une solution politique afin de mettre fin au bain de sang en Syrie.
"Nous avons certains divergences sur la façon d'atteindre" ce but, a déclaré M. Lavrov. M. Fabius a, lui, évoqué des "différences d'approche sur les méthodes".
M. Lavrov a par ailleurs maintenu fermement que la résolution que doit adopter le Conseil de sécurité sur le démantèlement des armes chimiques syriennes ne le serait pas sous chapitre 7 de la charte de l'ONU, qui prévoit la possibilité de sanctions voire du recours à la force.
"La résolution qui devra approuver la décision de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques ne sera pas sous chapitre 7, nous l'avons dit clairement à Genève", a déclaré M. Lavrov.
La France défend au contraire une résolution "forte et contraignante" prévoyant des "conséquences" pour le régime de Damas en cas de non respect de ses obligations.
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