"La menace de la force demeure, la menace est réelle", a affirmé M. Kerry lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem.
"Nous ne pouvons avoir des paroles creuses quand il s'agit de problèmes internationaux", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat s'exprimait à l'issue de quatre heures de discussions avec M. Netanyahu, aux cours desquelles l'accord américano-russe sur l'arsenal chimique syrien a été évoqué, ainsi que les négociations de paix en cours entre Israéliens et Palestiniens.
"Ne vous trompez pas, nous n'avons évacué aucune option", a mis en garde M. Kerry, alors que l'accord signé samedi à Genève a éloigné une menace immédiate de frappes américaines, envisagées par Washington et ses alliés pour "punir" le régime de Bachar al-Assad, accusé d'avoir mené une attaque à l'arme chimique présumée le 21 août dans la banlieue de Damas.
"Des armes de destruction massive ont été utilisées par un Etat contre son propre peuple, c'est un crime contre l'humanité, et cela ne peut être toléré", a ajouté M. Kerry.
M. Netanyahu de son côté a affirmé que démanteler l'arsenal chimique rendrait la région "beaucoup plus sûre".
"Le monde doit s'assurer que les régimes extrémistes ne possèdent pas d'armes de destruction massive, parce que, et la Syrie en a encore donné un exemple, s'ils en ont, alors ils les utiliseront", a déclaré le Premier ministre israélien.
"Pour que la diplomatie ait une quelconque chance de réussir, elle doit être accompagnée d'une menace militaire crédible", a ajouté M. Netanyahu.
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