"L'armée n'a pas encore repris Maaloula. Les combats sont toujours en cours, mais elle progresse", a indiqué à l'AFP cette source.
"Il y a encore de petites poches rebelles à l'intérieur de Maaloula, ainsi que dans son périmètre".
Contactée par téléphone, une religieuse du couvent Mar Taqla de Maaloula a affirmé à l'AFP qu'il y avait eu mardi de "violents combats". "Mais le village n'est pas pilonné. Nous et les orphelins dont nous nous occupons allons bien mais il nous manque du mazout", a-t-elle ajouté.
Selon le témoignage d'habitants, cités par l'opposition tolérée par le régime, le Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), "l'armée syrienne contrôle une entrée de Maaloula, ainsi que la route menant au village voisin de Jabaadine", tandis que les routes menant du centre (de Maaloula) vers les couvents de Mar Sarkis et de Mar Taqla sont aux mains des rebelles.
La majorité des habitants de Maaloula, où des combats ont débuté il y a une semaine, ont fui vers le village sunnite voisin d'Aïn al-Tiné et Damas. "Ces déplacés jugent nécessaire que l'armée entre dans le village et à tout prix", selon l'opposition tolérée.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait fait état dimanche de la prise de contrôle de Maaloula par des rebelles, notamment le groupe sunnite extrémiste du Front Al-Nosra.
Un groupe de rebelles, dont le Front al-Nosra ne fait pas partie, avait annoncé mardi un retrait conditionnel de Maaloula.
"Pour s'assurer que du sang n'est pas versé, que les biens des habitants de Maaloula sont préservés, l'Armée syrienne libre (ASL, rebelle) annonce que la ville de Maaloula sera tenue à l'écart des combats entre l'ASL et l'armée du régime", a indiqué sur une vidéo mise en ligne sur internet le porte-parole du Front de libération de Qalamoun, qui regroupe des forces anti-régime dans le secteur de Qalamoun près de Damas.
Mais "l'armée et ses chabihas (milices) ne doivent pas entrer dans la ville", a averti le porte-parole, dont le nom n'est pas mentionné.
La ville de Maaloula est stratégique pour les rebelles qui tentent de resserrer leur étau autour de Damas et menacer la route principale reliant la capitale à Homs, plus au nord, voie clé pour le ravitaillement des troupes du régime.
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