"Il a nié avoir quelque chose à voir dans cette attaque", a affirmé le journaliste Charlie Rose sur CBS, alors que Washington menace Damas de frappes militaires, accusant le régime syrien d'avoir perpétré cette attaque.
"La chose la plus importante qu'il ait dite, c'est +qu'il n'y a pas de preuve que j'ai utilisé des armes chimiques contre mon peuple+", a ajouté le journaliste américain. Des extraits de l'interview avec le dirigeant syrien devaient être diffusés lundi matin par la chaîne puis l'intégralité lundi soir sur une autre chaîne PBS.
Le président syrien a aussi "dit qu'il ne savait pas nécessairement s'il y allait avoir une frappe" en Syrie mais que les Syriens s'y "étaient préparés du mieux qu'ils le pouvaient", selon M. Rose.
Le président américain Barack Obama et son administration ont intensifié leur campagne pour persuader les élus du Congrès, qui font leur rentrée lundi, d'une intervention en Syrie.
M. Obama les a exhortés à ne pas fermer les yeux après les attaques du 21 août qui ont fait plusieurs centaines de morts.
Le président doit enregistrer lundi des interviews avec trois grands réseaux de télévision et les chaînes PBS, CNN et Fox News, puis s'adresser mardi à la nation.
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