Lors d'une conférence de presse à Saint-Petersbourg où il participait au sommet du G20, le chef de l'Etat a fait, dans une réponse sur la Syrie, une incidente sur le Figaro.
"On ne remerciera jamais assez le Figaro pour son sens civique que d'avoir permis à l'opinion française d'être éclairée par l'interview de ce dictateur. Maintenant, nous savons qu'il veut liquider son opposition", a dit ironiquement François Hollande.
La publication mardi dans le quotidien d'une interview de Bachar al-Assad avait été accueillie avec des grincements de dents à l'Elysée, des proches du président confiant leur irritation.
Contactée par l'AFP, la direction du Figaro n'a pas souhaité faire de commentaire.
Mardi, M. Hollande avait déclaré être "sorti encore renforcé dans (sa) détermination" par la lecture de l'interview du président syrien.
"La différence entre une dictature et une démocratie, c'est que dans une démocratie un dictateur peut s'exprimer dans un journal, y compris pour insulter ses dirigeants, proférer des mensonges, notamment sur le chimique, laissant croire qu'il ne disposait pas de stock, et menacer le peuple français", avait-il déclaré.
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