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Wall Street part à la baisse, ébranlée par l'emploi américain et la Syrie

Wall Street s'affichait en nette baisse vendredi après l'ouverture, se retournant après la publication de chiffres clés sur l'emploi aux Etats-Unis qui avait initialement fait partir les indices dans le vert: le Dow Jones lâchait 0,69% et le Nasdaq 0,55%.

Vers 14H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average cédait 102,52 points à 14.834,96 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 20,25 points à 3.638,53 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 perdait 0,46% (7,63 points) à 1.647,45 points.

La Bourse de New York avait fini sur une note positive jeudi, dans l'attente de ce rapport: le Dow Jones avait avancé de 0,04% à 14.937,48 points et le Nasdaq de 0,27% à 3.658,78 points.

Le rapport mensuel sur le chômage et l'emploi aux Etats-Unis, rendu public une heure avant l'ouverture, s'est avéré "plus faible que prévu, même avec une nouvelle baisse du taux de chômage", selon Jim O'Sullivan, économiste à High Frequency Economics, pour qui les indicateurs contrastés qu'il renferme vont "nourrir le débat" sur l'avenir de la politique monétaire américaine.

Très attendu sur les marchés financiers, ce rapport n'a pas été tout à fait à la hauteur des prévisions sur le plan des créations d'emplois: 169.000 nouvelles embauches ont été enregistrées en août, contre une prévision médiane de 177.000 parmi les économistes.

Par ailleurs, les créations d'emplois des deux mois précédents ont été drastiquement revues en baisse. Cela n'a pas empêché le taux de chômage de redescendre à 7,3%, contre 7,4% le mois précédent.

Le marché a d'abord accueilli favorablement ces chiffres, jugeant qu'ils reculaient l'échéance d'un resserrement de l'aide exceptionnelle que la Banque centrale des Etats-Unis (Fed) apporte à l'économie américaine, mais il s'est ensuite ravisé.

Si ce rapport "semble affaiblir l'hypothèse d'un retrait progressif des rachats d'actifs de la Banque centrale lors de sa réunion de septembre", d'après les analystes de Charles Schwab, ce sont "de mauvaises nouvelles pour les investisseurs car elles posent la question de la vigueur de la croissance économique", notait Michael Gayed de Pension Partners.

La Fed fait du taux de chômage un critère crucial pour décider de sa politique. L'institution injecte actuellement 85 milliards de dollars par mois sur les marchés financiers via des rachats de bons du Trésor, qui permettent de maintenir des taux d'intérêt bas, et de titres hypothécaires.

Sur le front géopolitique, "des frappes militaires (en Syrie) impliquant les Etats-Unis restent un objet d'attention" pour les marchés, alors que se poursuivait vendredi le sommet du G20 en Russie.

"Il semble qu'il y ait des rumeurs selon lesquelles (le président russe) Vladimir Poutine continuerait à armer la Syrie même si les Etats-Unis passaient à l'action", expliquait Michael Gayed. Des propos qui "alimentaient l'incertitude sur la Syrie", selon lui.

Le marché obligataire progressait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans baissait à 2,899% contre 2,979% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,829% contre 3,878% la veille.
Wall Street s'affichait en nette baisse vendredi après l'ouverture, se retournant après la publication de chiffres clés sur l'emploi aux Etats-Unis qui avait initialement fait partir les indices dans le vert: le Dow Jones lâchait 0,69% et le Nasdaq 0,55%.Vers 14H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average cédait 102,52 points à 14.834,96 points et le Nasdaq, à dominante...