M. Lavrilleux s'exprimait devant des journalistes à Arcachon, où est réunie jusqu'à lundi l'association Les Amis de Nicolas Sarkozy.
Reprenant la position exprimée samedi par M. Copé, M. Lavrilleux a répété qu'il fallait "avoir les résultats des experts de l'ONU" sur une attaque chimique près de Damas et savoir "qui est responsable", de Bachar al-Assad ou d'une faction rebelle, avant toute décision d'action militaire.
Le directeur de cabinet de M. Copé estime également que c'est au président de la République de recevoir les chefs de groupes et les chefs de partis représentés au Parlement, plutôt qu'au Premier ministre comme le gouvernement l'a annoncé.
Il a rappelé que selon la constitution, le chef de l'Etat, également chef des armées, n'avait pas à demander leur avis aux parlementaires pour engager une action militaire. "Ca relève des prérogatives du chef de l'Etat, on n'en fait pas un point primordial", a-t-il dit.
Des avis divergents s'expriment à l'UMP à cet égard.
Peu après, Brice Hortefeux, ancien ministre et président des Amis de Nicolas Sarkozy, a affirmé au cours d'une conférence de presse qu'il n'était "pas incohérent que l'Assemblée nationale et les parlementaires soient saisis" au sujet d'une action militaire. "Je soutiens Christian Jacob (le patron des députés UMP) qui demande que le gouvernement engage sa responsabilité", a-t-il ajouté.
"Naturellement, des informations plus précises confirmant l'utilisation d'armes chimique encourageraient à des prises de décisions fortes", a ajouté M. Hortefeux.
Il a également affirmé que les propos du premier secrétaire du PS Harlem Désir, qui a dénoncé un "esprit munichois" dans l'opposition à propos de la Syrie, étaient "agressivement stupides et inutilement blessants".
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