Le président du Parlement Nabih Berry a affirmé samedi, lors d'un discours, que "toutes les armes en dehors du contrôle de l'armée libanaise et de la résistance (Hezbollah, ndlr)" sont refusées.
"Nos armes sont-elles refusées car nous sommes capables de dissuader l'ennemi", s'est interrogé M. Berry, lors d'un discours à l'occasion de la commémoration de la disparition de l'Imam Moussa el-Sadr, fondateur du mouvement Amal. "Nous protégeons la souveraineté (du Liban) et non une communauté", a-t-il poursuivi, tout en précisant que le concept d'une stratégie de défense nationale ne concerne pas une seule secte ou une seule communauté. "Les frontières au Liban-sud ne sont pas des frontières chiites, les frontières au Liban-nord ne sont pas un nid pour les takfiris et Beyrouth n'est pas pour les sunnites", a-t-il encore dit.
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