Le Canada dit cependant "soutenir" une éventuelle action militaire des Américains et de leurs alliés contre le régime syrien, après l'attaque présumée à l'arme chimique attribuée à ce dernier.
Néanmoins, "le gouvernement du Canada ne prévoit pas (...) d'avoir une mission militaire", a déclaré le chef conservateur, dont le pays avait dépêché des chasseurs lors de l'opération contre le régime libyen en 2011.
En conférence de presse à Toronto, il a rappelé que, depuis le début de la crise syrienne, son gouvernement avait "été très réticent à l'idée qu'une opération militaire occidentale était nécessaire" contre le régime de Bachar el-Assad.
Selon le Canada, la guerre civile qui déchire la Syrie depuis deux ans et demi est "confessionnel par nature" et il est impossible actuellement d'imaginer son issue.
Toutefois, a relevé M. Harper, "l'absence de réaction" de la communauté internationale face à l'usage des armes chimiques constituerait "un dangereux précédent" qui légitimerait ces armes comme des "armes de guerre".
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