Les deux dirigeants ont "discuté davantage de la réponse importante à apporter à l'attaque chimique de la semaine dernière en Syrie", selon un communiqué du bureau de M. Cameron.
Ils "ont convenu que toutes les informations disponibles confirment qu'une attaque chimique a eu lieu (...). Et ils ont tous les deux convenu qu'il n'y avait aucun doute sur la responsabilité du régime d'Assad", le président syrien, a précisé Downing Street.
"Les forces du régime menaient une opération militaire pour reprendre le contrôle d'une zone aux mains de l'opposition à ce moment-là, et il n'y a pas de preuve que l'opposition avait la capacité de mener une telle attaque chimique", selon la même source.
M. Cameron a en outre réaffirmé que le gouvernement britannique "n'avait pas encore pris de décision sur la nature spécifique" de la réponse à apporter à cette attaque, mais a assuré qu'elle "serait légale et spécifique à l'attaque aux armes chimiques".
Il avait indiqué mardi qu'une éventuelle intervention militaire viserait à "dissuader l'usage des armes chimiques".
Le Premier ministre préside mercredi à Londres une réunion du Conseil national de sécurité, composé de ministres et de responsables militaires, consacrée à la Syrie. Il a aussi convoqué pour jeudi la chambre basse du parlement pour débattre de la réponse britannique "aux attaques chimiques".
Les plus commentés
La famille d’un Libanais juif, enlevé en 1984, en appelle à Israël pour connaître son sort
« Tout ça en une journée de travail » : une photo de Morgan Ortagus tenant une roquette fait le buzz
Trump s'engage à « acheter et posséder » la bande de Gaza