Le Courant du futur accuse le Hezbollah d'avoir "mis le Liban en danger"

Le bloc parlementaire du Courant du futur a tenu lundi une réunion extraordinaire à Tripoli, en signe de solidarité avec les habitants de cette ville qui a été meurtrie par un double attentat vendredi dernier.

L’attaque, qui n’a toujours pas été revendiquée, a fait 45 morts et 500 blessées.

Dans un communiqué publié à la fin de la réunion, le parti de l’ancien Premier ministre Saad Hariri a affirmé que la double attaque visait "tout le Liban" et pas seulement la grande ville du Nord.

"L’attentat n’affectera pas l’unité des Libanais et leur détermination à faire face au plan déstabilisateur Samaha-Mamlouk", dit le texte.

L’ancien ministre libanais de l’Information, Michel Samaha, considéré comme un proche du régime de Bachar el-Assad, est accusé d’avoir planifié avec deux officiers syriens, le général Ali Mamlouk, chef des renseignements, et le colonel Adnan (dont le vrai patronyme demeure inconnu), des attaques terroristes au Liban.

Le Courant du futur a, par ailleurs, accusé le Hezbollah d'avoir "mis le Liban en danger" en raison de son implication dans le conflit syrien, en envoyant des combattants soutenir l'armée syrienne face aux rebelles. Le parti de M. Hariri a enfin réitéré son appel au puissant mouvement chiite à retirer ses hommes de Syrie.

Il a également appelé à l'accélération du processus de formation d'un nouveau gouvernement "qui respecterait la Déclaration de Baabda", qui stipule, ente autres, la distanciation du Liban par rapport aux crises régionales