"Seule une solution politique peut résoudre la crise syrienne", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, dans un communiqué officiel, tandis que des pays occidentaux étudient une option militaire contre le régime de Damas.
"Toutes les parties doivent manier le sujet des armes chimiques avec prudence, afin d'éviter une ingérence dans (les tentatives) de résoudre par un règlement politique le problème syrien", a ajouté le ministre.
"La priorité numéro un du moment est de tenir la seconde Conférence de Genève" sur la Syrie, selon lui.
Le président syrien Bachar al-Assad a prévenu Washington que toute intervention militaire contre son régime serait vouée "à l'échec", qualifiant d'"insensées" les accusations occidentales sur l'usage d'armes chimiques par son régime au moment où une enquête de l'ONU doit débuter lundi.
Le régime a attendu quatre jours après l'attaque présumée avant de donner son feu vert à la mission d'experts onusiens qui était déjà sur place.
La chancelière allemande Angela Merkel a critiqué cette semaine la Russie et la Chine pour avoir retardé à l'ONU l'adoption d'une déclaration demandant à la Syrie de laisser les inspecteurs de l'organisation enquêter sur l'attaque.
La Russie, puissante alliée du régime du Damas, a mis en garde Washington contre les conséquences "extrêmement graves" pour la région en cas d'intervention militaire.
Depuis plus de deux ans, la Chine refuse de son côté d'endosser les appels internationaux à exercer davantage de pression sur le régime de Bachar al-Assad, usant de son veto au Conseil de sécurité des Nations unies.
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