Le gabarit de la nouvelle A8 reste inchangé avec pas moins de 5,14 mètres de long sur 1,95 mètre de large. Pour en profiter pleinement, l’accès au coffre est facilité et les passagers profitent de repose-pieds désormais à bord.
L’habitacle propose toujours une infinité de combinaisons de matériaux, riches en bois précieux. En revanche, le dessin de la planche de bord n’a pas changé. On s’attendait également à retrouver le touchpad intégré à la molette de contrôle du MMI (vu sur l’A3), mais l’A8 reprend son système déporté.
Pour cette version 2014, la limousine s’offre donc un nouveau regard intégrant, d’un côté, le Matrix LED qui désactive autant de LED que nécessaire pour éviter d’éblouir toute personne en amont du véhicule (un concept déjà concrétisé chez BMW mais moins flexible), de l’autre les clignotants dynamiques vus sur la R8 restylée. L’A8 dispose également de la procédure de créneau automatisée (qui doit apporter un réel confort sur un tel gabarit), l’alerte au franchissement de ligne, et dispose, comme la RS7, d’un afficheur déporté dans le pare-brise (là encore, BMW le propose déjà sur ses modèles).
Enfin, côté mécanique, l’offre de base comprend deux blocs essence, le V6 3.0 TFSI de 310 ch ou le V8 4.0 TFSI de 435 ch, et même 520 ch pour la S8. Côté diesel, on retrouve le bloc V6 3.0 TDI de 258 ch et le V8 4.2 TDI de 385 ch. Ajouter à cela le modèle hybride, qui reprend le bloc 2.0 TFSI de 245 ch, associé à une batterie lithium ion. Enfin, Audi a conservé le bloc W12, une œuvre d’art en soi, toujours fort de 500 ch et monté dans la version longue de l’A8. Noter que le V8 TFSI ou le W12 sont capables de couper la moitié de leurs cylindres afin d’économiser quelques litres de carburant, ce qui, dans le cas du W12, laisse encore un « V6 » sous le capot !