L'Iran va ouvrir son premier centre de désintoxication pour alcooliques, a annoncé un responsable des services sociaux cité dimanche par l'agence Isna, alors que le pays compte plus de 200.000 personnes dépendantes à l'alcool dont la consommation est officiellement interdite.
"L'autorisation pour ce premier centre a été délivrée. C'est un centre pilote pour l'instant", a déclaré Farid Barati, directeur du bureau de prévention et de traitement de la toxicomanie des services sociaux.
"Il y aura d'autres centres lorsqu'on aura examiné les résultats et les conditions de travail de ce centre pilote", a-t-il ajouté. "Les personnes alcooliques pourront être hospitalisées pendant un mois pour être traitées
dans ce centre" situé à Téhéran, a précisé M. Barati.
La consommation d'alcool a été interdite au lendemain de la révolution de 1979. La possession, la vente ou la consommation d'alcool sont sévèrement punies par la loi.
Mais selon le chef de la police iranienne, il y a quelque "200.000 alcooliques dans le pays" pour une population totale de 75 millions d'habitants.
La police utilise d'ailleurs de plus en plus d'alcootest lors des contrôles routiers, reconnaissant ainsi l'ampleur du problème. Les contrevenant doivent payer une amende de 2 millions de rials (67 dollars).
"Le chiffre donné par le chef de la police est très élevé et il faudra certainement créer d'autres centres de désintoxication à travers le pays", a expliqué M. Barati.
L'alcool consommé en Iran provient de la contrebande en provenance du Kurdistan irakien. Les Iraniens peuvent aussi acheter de l'alcool fabriqué localement, moins cher. Mais la presse annonce régulièrement des décès à la suite de consommation d'alcool frelaté.
"L'autorisation pour ce premier centre a été délivrée. C'est un centre pilote pour l'instant", a déclaré Farid...
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