"Les Etats-Unis pressent toutes les parties de faire preuve de calme et de retenue et d'éviter toutes les actions qui contribueraient à alimenter le cycle des violences et des représailles", selon un communiqué de la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf.
Elle a fait part de la "condamnation avec force" de Washington pour les deux explosions "terroristes" survenues à quelques minutes d'intervalle devant deux mosquées sunnites de Tripoli (nord) distantes d'environ deux kilomètres et qui ont fait au moins 42 morts et des centaines de blessés.
Cet attentat, le plus meurtrier depuis la fin de la guerre civile au Liban, est survenu une semaine après un attentat qui avait fait 27 morts dans un fief du Hezbollah chiite à Beyrouth.
Ces attaques risquent d'exacerber les tensions confessionnelles entre sunnites et chiites au Liban, déjà fortes en raison du conflit en Syrie voisine. Cette guerre divise profondément le Liban qui était sous tutelle syrienne durant une trentaine d'années, jusqu'en 2005.
"Nous réaffirmons notre engagement fort pour un Liban stable, souverain et indépendant", a encore dit Mme Harf.
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