Le Libanais et les deux frères palestiniens sont accusés d'avoir "créé un groupe terroriste et mené des activités portant atteinte à la sécurité sur le territoire libanais", a expliqué dans un communiqué lundi soir la Sûreté générale, qui a un rôle de renseignement.
"Ils s'apprêtaient à exécuter un attentat grâce à une voiture de type Audi contenant 250 kg d'exposifs" et qui avait été saisie samedi à Naamé, au sud de Beyrouth, précise le communiqué.
La voiture avait été saisie deux jours après l'attentat qui a tué 27 personnes dans un quartier de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, puissant parti armé allié du régime syrien de Bachar al-Assad.
Vendredi, le gouvernement avait annoncé que l'armée libanaise avait identifié un réseau soupçonné d'avoir piégé plusieurs voitures pour les faire exploser dans un fief du Hezbollah.
L'attentat de jeudi a été l'attaque la plus meurtrière au Liban depuis celle qui a coûté la vie au Premier ministre Rafic Hariri et à 22 autres personnes en février 2005.
Il a été revendiqué par un groupuscule inconnu portant un nom à connotation sunnite, dans une vidéo qui n'a pas pu être authentifiée et dans laquelle il a expliquée avoir mené l'attaque en réponse à l'engagement du Hezbollah en Syrie.
Le Liban, profondément divisé sur le conflit syrien, subit les contrecoups parfois meurtriers de cette guerre chez son grand voisin.
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