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Armes chimiques en Syrie: le départ des enquêteurs de l'ONU retardé (diplomates)

Le départ pour Damas d'une équipe d'experts de l'ONU chargés d'enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie a été retardé in extremis par des divergences avec le gouvernement syrien sur les modalités de l'enquête, a-t-on appris lundi auprès de diplomates.


Les experts conduits par le Suédois Ake Sellstrom devaient en principe partir au cours du week-end dernier et être à pied d'oeuvre au début de cette semaine. Mais "il y a eu un report", a indiqué un diplomate: les experts "voulaient des assurances sur les modalités (de l'enquête) et ils ne les ont pas obtenues" malgré un échange de courrier entre l'ONU et les autorités syriennes. 


Interrogé sur ce report, le porte-parole adjoint de l'ONU Eduardo del Buey n'a pas voulu commenter. Mais il a confirmé que les experts n'étaient pas encore partis pour la Syrie et que l'ONU "continuait à travailler sur les défis logistiques" de la mission. "Ils sont toujours réunis à la Haye et les modalités pratiques sont en train d'être discutées avec les autorités syriennes", a-t-il ajouté.


L'ONU avait conclu le mois dernier avec le gouvernement syrien un accord cadre sur le fonctionnement de la mission d'enquête mais attend toujours un dernier feu vert de Damas pour lancer l'opération.


Les Nations unies avaient annoncé fin juillet que Damas autorisait les experts onusiens à enquêter sur trois sites où l'utilisation d'armes chimiques a été rapportée, dans ce conflit qui dure depuis 28 mois. L'un des sites est Khan al-Assal, près d'Alep (nord). Damas affirme que les rebelles y ont fait usage d'armes chimiques le 19 mars, tuant au moins 26 personnes dont 16 soldats syriens. Selon l'opposition, c'est le pouvoir syrien qui a mis en scène cette attaque.
L'ONU n'a jamais précisé le nom des deux autres sites ni combien de temps l'équipe comptait rester en Syrie.


L'opposition syrienne a affirmé que les enquêteurs pourraient accéder "sans entraves" aux sites sous son contrôle où des armes chimiques auraient été utilisées. Damas avait demandé une enquête des Nations unies dès le mois de mars mais insistait pour que l'ONU se concentre uniquement sur le site de Khan al-Assal.

Le départ pour Damas d'une équipe d'experts de l'ONU chargés d'enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie a été retardé in extremis par des divergences avec le gouvernement syrien sur les modalités de l'enquête, a-t-on appris lundi auprès de diplomates.
Les experts conduits par le Suédois Ake Sellstrom devaient en principe partir au cours du week-end dernier et être à...