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Sport - Football

Ligue 1 : avant la reprise, retour sur les tops et flops de 2012-2013

Et vous, ou auriez-vous placé Ancelotti ? Parmi les tops pour son titre de champion (qui était la moindre des choses vu l’effectif pléthorique mis à sa disposition) ou parmi les flops après son bras de fer avec ses dirigeants pour quitter le club et aller à Madrid, un bras de fer qui paraît indigne d’un entraîneur aussi réputé, et surtout, aussi bien rémunéré ?

Avant le coup d’envoi de la saison de Ligue 1 2013-2014 prévu vendredi, un petit retour est de mise sur les tops et flops de l’exercice écoulé, en commençant par Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur de L1 au service d’un PSG champion, pour arriver à Brest, qui sera descendu au terme d’une belle séquence de règlements de comptes en coulisses.

Les tops :
Sa majesté Zlatan
Zlatan Ibrahimovic a tout fait. Le show en dehors du terrain. « Je ne connais pas la L1, mais la L1 me connaît », avait-il lancé lors de sa conférence de presse de présentation. « Avant, ils n’avaient rien », a encore clamé le colosse (1,95 m, 95 kg) un soir de match où le Parc l’avait sifflé pour un match poussif.
Sur le terrain, il restera son doublé à Marseille, dont une talonnade-kung-fu incroyable, un des 30 buts inscrits qui lui ont assuré le titre de meilleur artificier de la L1. Avec lui, sans oublier un duo explosif au milieu avec les révélations Matuidi et Verratti, le PSG est enfin redevenu magique en décrochant le troisième titre de son histoire (après 1986 et 1994).

Marseille et Lyon, austères mais pas ternes
L’OM et l’OL ont poursuivi la saison dernière leur cure d’austérité. Et ont réussi malgré tout à remonter sur le podium. L’entraîneur à casquette Elie Baup s’est glissé sans problème sur le banc phocéen, Nkoulou a trouvé ses marques en défense, Valbuena a livré des caviars à la louche (12 passes décisives) et Gignac a retrouvé du mordant (13 buts). Entre mars et avril, 4 matches sur 5 se sont terminés pour l’OM sur le score de 1 à 0, et cette signature lui a permis de se qualifier directement pour la Ligue des champions.
À l’OL, Rémi Garde s’est appuyé sur la jeune génération des Gonalons, Umtiti, Fofana, Lacazette, et a retiré les bénéfices de l’éclosion du petit génie Grenier au milieu. Lyon devra franchir les obstacles pour accéder à la prestigieuse phase de poules de la C1 (3e tour préliminaire et barrage), mais l’essentiel est là.

Aubameyang et Brandao font reverdir Saint-Étienne
Ce fut l’année des récompenses pour les Verts : Coupe de la Ligue et 5e place de L1, titre de meilleur entraîneur pour Christophe Galtier (ex-aequo avec Carlo Ancelotti).
Merci à Aubameyang (19 buts en L1) et Brandao (11 buts). Problème pour « Sainté » qui retrouve l’Europe, avec l’Europa League (3e tour préliminaire), Aubameyang a filé au Borussia Dortmund.

Les flops :
Leonardo
Le directeur sportif du PSG a fait voler en éclats son image en donnant un coup d’épaule à un arbitre dans les couloirs du Parc des Princes après un match contre Valenciennes le 5 mai (1-1).
Son président, Nasser al-Khelaïfi, consterné, n’a pu que constater et l’éloigner de l’arbitre. Mais le mal était fait, sous les objectifs des caméras de Canal+. « Leo » ne convaincra personne en se défendant. La Fédération française de football a étendu sa sanction en appel à toute une saison et a demandé son application à l’étranger quand le Brésilien a quitté le PSG en juillet. L’alourdissement de la sanction de « Leo » en appel a fait tache dans le tableau, déjà noirci après les incidents autour de la célébration du titre parisien.

Rennes déliquescent
La deuxième partie de saison n’a été qu’une longue plainte. Il y a eu la grave blessure de son joueur-révélation Romain Alessandrini. Et cette mauvaise nouvelle a coïncidé avec un déclin des résultats à partir de mi-février (10 défaites en 14 matches), pour finir à la 13e place, loin des tickets européens, avec en sus une défaite en finale de Coupe de la Ligue et la fin de bail pour Frédéric Antonetti. Place à Philippe Montanier, celui qui a fait des miracles avec la Real Sociedad, pour ranimer la flamme.

Forte houle à Brest
Le Stade brestois est descendu en L2 en saupoudrant sa fin de saison d’une ambiance délétère, entre changement d’entraîneur inopérant (Landry Chauvin remplacé par Corentin Martins) et guerre des chefs entre les dirigeants Michel Guyot et Yvon Kermarec. Guyot a démissionné fin mai, Kermarec a les pleins pouvoirs et les Finistériens repartiront en L2 avec Alex Dupont, autre revenant, aux commandes de l’équipe première.

(Source : AFP)
Avant le coup d’envoi de la saison de Ligue 1 2013-2014 prévu vendredi, un petit retour est de mise sur les tops et flops de l’exercice écoulé, en commençant par Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur de L1 au service d’un PSG champion, pour arriver à Brest, qui sera descendu au terme d’une belle séquence de règlements de comptes en coulisses.Les tops :Sa majesté ZlatanZlatan...

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