La police tunisienne a dispersé lundi à coups de matraques et de gaz lacrymogènes des manifestants hostiles au gouvernement ayant tenté de s'introduire de force dans la préfecture de Sidi Bouzid (centre-ouest), a constaté un journaliste de l'AFP.
Les forces de sécurité ont procédé à des tirs de sommation pour disperser une foule furieuse contre l'"incompétence" du gouverneur de cette région très pauvre, un proche d'Ennahda, le parti islamiste au pouvoir en Tunisie.
Des manifestations ont régulièrement lieu à Sidi-Bouzid, berceau de la révolution de janvier 2011, depuis l'assassinat du député d'opposition et enfant du pays Mohamed Brahmi le 25 juillet dernier. Ce crime a déclenché une vive crise politique.
Fin juillet, des centaines de protestataires avaient déjà tenté d'interdire l'accès des fonctionnaires au siège de la préfecture régionale protégée par l'armée. La police avait aussi dispersé les manifestants sans ménagement.
Depuis l'assassinat de l'opposant Mohamed Brahmi, la Tunisie est secouée par des manifestations anti et pro-gouvernement à répétition.
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