L'armée syrienne contrôle désormais une large partie de Khaldiyé, bastion rebelle et un des plus grands quartiers de la ville de Homs (centre), où les combats faisaient rage samedi, rapporte une ONG, des militants et la presse officielle.
"L'armée, appuyée par des combattants du Hezbollah libanais, a progressé au cours des dernières 24 heures et contrôle désormais 50% de Khaldiyé", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La presse officielle a de son côté rapporté que l'armée contrôlait "la plus grande partie de Khaldiyé".
De violents bombardements au mortier et à l'artillerie visent ce secteur nord à Homs depuis samedi à l'aube, alors que l'offensive de l'armée dure depuis 28 jours.
"La campagne militaire s'est intensifiée au cours des trois derniers jours, les bombardements se poursuivent durant toute la nuit et toute la journée," affirme Yazan, un militant de la ville.
"Le régime n'hésite pas à détruire tout immeuble qui se trouve sur son passage et dans lequel il ne peut pas pénétrer", a-t-il expliqué à l'AFP via internet.
"La destruction des QG des révolutionnaires font que ces derniers reculent de plus en plus", ajoute encore le militant.
"L'armée et le Hezbollah se trouvent à quelques dizaines de mètres de la mosquée Khaled ben al-Walid" où le mausolée de ce célèbre compagnon de Mahomet avait été détruit lundi par des obus de l'armée syrienne, a-t-il encore expliqué.
La prise de Khaldiyé permettrait à l'armée de couper les routes entre ce secteur et les quartiers du Vieux Homs, assiégeant encore un peu plus les insurgés à Homs, troisième ville de Syrie surnommée "capitale de la révolution" par les militants.
Le régime veut rééditer son succès militaire de Qousseir (centre-ouest), bastion rebelle pendant un an et repris en juin par l'armée avec l'appui massif du Hezbollah.
Le Hezbollah, qui dispose d'un puissant arsenal et qui avait combattu Israël lors de la guerre de 2006 au Liban, est un allié indéfectible du régime syrien et sa branche armée a été récemment inscrite sur la liste européenne des organisations terroristes.
Ailleurs en Syrie, au moins 30 personnes, dont neuf enfants, ont été tuées en moins de 24 heures dans la métropole d'Alep (nord) par des raids aériens et des missiles sol-sol lancés par les forces du régime.
Douze civils, dont six enfants ont péri samedi dans des raids aériens sur les quartiers d'al-Maadi et de Boustane al-Kasr.
Vendredi soir, 18 civils, dont trois enfants, ont été tués dans le quartier de Bab Nairab, dans le sud de la ville, et 50 autres ont été blessés par des missiles sol-sol lancés par les troupes du régime, selon un nouveau bilan l'OSDH qui s'appuie sur un large réseau de militants et sources médicales en Syrie.
"L'armée visait des QG de combattants, dont celui de l'État islamique en Irak et au Levant (jihadistes, EIIL), à Bab Nairab mais les missiles se sont abattus à quelques dizaines de mètres de là sur les maisons de civils", précise l'ONG.
"Toute ma famille a été tuée, toute ma famille", lâche un garçon en pleurant près des décombres dans la nuit, selon une vidéo diffusée par l'OSDH.
En février, des missiles sol-sol avaient fait 58 morts dont 36 enfants à Alep, selon l'OSDH.
Dans les quartiers périphériques de Damas, le secteur nord de Barzé était sous le feux des bombardements tandis que des combats secouaient Jobar et Qaboune (est), d'où le régime tente de déloger les rebelles depuis des mois, selon l'OSDH.
La guerre en Syrie a fait plus de 100.000 morts et des millions de réfugiés depuis mars 2011, selon l'ONU, sans aucune issue en vue.
"L'armée, appuyée par des combattants du Hezbollah libanais, a progressé au cours des dernières 24 heures et contrôle désormais 50% de Khaldiyé", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La presse officielle a de son côté rapporté que l'armée contrôlait "la plus grande partie de Khaldiyé".
De violents bombardements au mortier et à l'artillerie visent ce secteur nord à Homs depuis samedi à l'aube, alors que l'offensive de l'armée dure depuis 28 jours.
"La campagne militaire s'est intensifiée au cours des trois derniers jours, les bombardements se poursuivent durant toute la nuit et toute la journée," affirme Yazan, un militant de la ville.
"Le régime n'hésite pas à détruire tout immeuble qui se trouve sur son passage et dans lequel il ne peut pas pénétrer", a-t-il expliqué à l'AFP via internet.
"La destruction des QG des révolutionnaires font que ces derniers reculent de plus en plus", ajoute encore le militant.
"L'armée et le Hezbollah se trouvent à quelques dizaines de mètres de la mosquée Khaled ben al-Walid" où le mausolée de ce célèbre compagnon de Mahomet avait été détruit lundi par des obus de l'armée syrienne, a-t-il encore expliqué.
La prise de Khaldiyé permettrait à l'armée de couper les routes entre ce secteur et les quartiers du Vieux Homs, assiégeant encore un peu plus les insurgés à Homs, troisième ville de Syrie surnommée "capitale de la révolution" par les militants.
Le régime veut rééditer son succès militaire de Qousseir (centre-ouest), bastion rebelle pendant un an et repris en juin par l'armée avec l'appui massif du Hezbollah.
Le Hezbollah, qui dispose d'un puissant arsenal et qui avait combattu Israël lors de la guerre de 2006 au Liban, est un allié indéfectible du régime syrien et sa branche armée a été récemment inscrite sur la liste européenne des organisations terroristes.
Ailleurs en Syrie, au moins 30 personnes, dont neuf enfants, ont été tuées en moins de 24 heures dans la métropole d'Alep (nord) par des raids aériens et des missiles sol-sol lancés par les forces du régime.
Douze civils, dont six enfants ont péri samedi dans des raids aériens sur les quartiers d'al-Maadi et de Boustane al-Kasr.
Vendredi soir, 18 civils, dont trois enfants, ont été tués dans le quartier de Bab Nairab, dans le sud de la ville, et 50 autres ont été blessés par des missiles sol-sol lancés par les troupes du régime, selon un nouveau bilan l'OSDH qui s'appuie sur un large réseau de militants et sources médicales en Syrie.
"L'armée visait des QG de combattants, dont celui de l'État islamique en Irak et au Levant (jihadistes, EIIL), à Bab Nairab mais les missiles se sont abattus à quelques dizaines de mètres de là sur les maisons de civils", précise l'ONG.
"Toute ma famille a été tuée, toute ma famille", lâche un garçon en pleurant près des décombres dans la nuit, selon une vidéo diffusée par l'OSDH.
En février, des missiles sol-sol avaient fait 58 morts dont 36 enfants à Alep, selon l'OSDH.
Dans les quartiers périphériques de Damas, le secteur nord de Barzé était sous le feux des bombardements tandis que des combats secouaient Jobar et Qaboune (est), d'où le régime tente de déloger les rebelles depuis des mois, selon l'OSDH.
La guerre en Syrie a fait plus de 100.000 morts et des millions de réfugiés depuis mars 2011, selon l'ONU, sans aucune issue en vue.
L'armée syrienne contrôle désormais une large partie de Khaldiyé, bastion rebelle et un des plus grands quartiers de la ville de Homs (centre), où les combats faisaient rage samedi, rapporte une ONG, des militants et la presse officielle."L'armée, appuyée par des combattants du Hezbollah libanais, a progressé au cours des dernières 24 heures et contrôle désormais 50% de Khaldiyé", a...
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