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A l'ONU, l'opposition syrienne demande "plus de pression" sur Assad

Les dirigeants de la Coalition nationale syrienne ont appelé vendredi à New York le Conseil de sécurité des Nations unies à exercer davantage de "pression internationale" sur le régime de Bachar al-Assad pour mettre fin au conflit.

Cette première rencontre entre les 15 pays membres du Conseil de sécurité et l'opposition syrienne a surtout mis en évidence les divisions qui persistent sur la façon de résoudre le conflit qui a fait plus de 100.000 morts, selon l'ONU, depuis mars 2011.

"Nous avons besoin d'une pression internationale bien plus forte pour que le régime Assad accepte une transition politique", a déclaré Ahmad Jarba, le nouveau président de la Coalition nationale syrienne.

La veille, M. Jarba avait exhorté le secrétaire d'Etat américain John Kerry à faire en sorte que Washington livre des armes "rapidement" aux rebelles. Plus tôt dans la semaine, il avait lancé un appel similaire à la France lors d'une étape à Paris.

Mais vendredi, M. Jarba n'a pas réitéré son appel devant le Conseil de sécurité. Il a en revanche estimé que "tant que le régime Assad menait la guerre contre le peuple syrien, l'opposition avait le droit de se défendre".

La réunion avec les 15 pays n'avait qu'un caractère informel car la Russie, principal soutien de Bachar al-Assad, a estimé qu'une rencontre officielle aurait eu valeur de reconnaissance à l'égard de la Coalition nationale syrienne.

Selon Mark Lyall Grant, ambassadeur du Royaume-Uni et organisateur de la rencontre, l'opposition a fait passé un message "positif" car elle a rejeté l'extrémisme et préféré mettre l'accent sur la démocratie.

Cependant, la question de l'organisation d'une nouvelle conférence de paix à Genève n'a connu aucune avancée. L'opposition s'oppose à ce que Bachar al-Assad joue un rôle dans un futur gouvernement de transition et insiste pour avoir le plein contrôle des forces de sécurité.

"Il y a très clairement des obstacles à franchir" avant que la conférence puisse être organisée, a réagi de son côté l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine, pour lequel les pourparlers devraient avoir lieu "sans conditions".
Les dirigeants de la Coalition nationale syrienne ont appelé vendredi à New York le Conseil de sécurité des Nations unies à exercer davantage de "pression internationale" sur le régime de Bachar al-Assad pour mettre fin au conflit.Cette première rencontre entre les 15 pays membres du Conseil de sécurité et l'opposition syrienne a surtout mis en évidence les divisions qui persistent sur...