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David Cameron "ravi" de l'expulsion d'Abou Qatada en Jordanie

Le Premier ministre britannique, David Cameron, s'est dit "absolument ravi" dimanche matin du départ de l'islamiste Abou Qatada pour Amman, regrettant toutefois que cette expulsion ait "pris si longtemps et ait été si difficile".

 

"Je suis absolument ravi. C'est quelque chose que le gouvernement s'était engagé à faire, et nous l'avons fait", a déclaré David Cameron à plusieurs chaînes de télévision britanniques.

"Comme le reste des Britanniques, cela m'a mis hors de moi, de voir que cela a pris si longtemps et que cela a été si difficile d'expulser cet homme qui n'a aucun droit d'être dans notre pays, qui est une menace pour notre pays".

 

Condamné par contumace en Jordanie dans deux affaires de projets d'attentats, le prédicateur qui vivait au Royaume-Uni depuis 1993 doit être rejugé dans le royaume hachémite, où il est arrivé dimanche matin, en provenance de Londres.

 

La ministre de l'Intérieur, Theresa May, avait également exprimé son soulagement, tout en critiquant les nombreux recours judiciaires offerts à Abou Qatada pour combattre cette mesure d'expulsion: "Je suis heureuse que la détermination de ce gouvernement à le voir dans un avion ait été justifiée et que nous ayons enfin réussi ce que les gouvernements précédents, le Parlement et le public britannique demandaient depuis longtemps", a-t-elle dit. "Cet homme dangereux a désormais été éloigné de nos côtes, pour être traduit en justice dans son propre pays".

"Nous allons chercher à nous assurer qu'il n'y ait plus autant de possibilités d'appels et nous allons faire les changements dans la loi sur l'immigration pour réduire ces délais", a ajouté la ministre britannique.

 

Mme May s'en est également prise à la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), qui avait bloqué en 2012 l'expulsion d'Abou Qatada au motif que des preuves obtenues sous la torture pourraient être utilisées contre lui lors d'un procès en Jordanie. "Nous devons nous pencher sur notre relation (avec la CEDH), et selon moi aucune option ne devrait être exclue, en ce qui concerne la façon dont nous travaillons ensemble".

 

L'expulsion d'Abou Qatada, qui depuis 2002 a passé son temps à faire des allers et retours en prison au Royaume-Uni, est intervenue quelques semaines après la ratification par Londres et Amman d'un traité garantissant que des preuves obtenues sous la torture ne pourront être utilisées contre lui lors d'un procès.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, s'est dit "absolument ravi" dimanche matin du départ de l'islamiste Abou Qatada pour Amman, regrettant toutefois que cette expulsion ait "pris si longtemps et ait été si difficile".
 
"Je suis absolument ravi. C'est quelque chose que le gouvernement s'était engagé à faire, et nous l'avons fait", a déclaré David Cameron à plusieurs chaînes...