"Aujourd'hui à l'aube, des déflagrations ont secoué un quartier (...) dans l'est de la province de Lattaquié", a annoncé l'OSDH, évoquant de possibles "explosions dans des dépôts de munitions proches d'une brigade de l'armée régulière".
Des indices laissent penser que les explosions ont été provoquées par des tirs de roquettes contre ces dépôts, selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, qui n'avait en revanche pas d'indication sur l'origine de ces tirs.
"Il y a eu des morts et des blessés dans l'explosion, a-t-il dit, mais nous n'avons pas un bilan exact".
Plus au sud, l'aviation syrienne a mené au moins trois raids contre des quartiers assiégés au coeur de Homs (centre), où des troupes tentent de déloger des rebelles, selon la même source.
Toujours à Homs, le quartier de Khaldiyé et la vieille ville ont subi d'importants bombardements, et les forces du régime, soutenues par les supplétifs des Forces de défense nationale et par des membres du mouvement chiite libanais du Hezbollah, se battaient contre des rebelles à la lisière de Khaldiyé.
Selon l'Observatoire, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins à travers la Syrie, huit militaires avaient été tués jeudi dans les combats à Homs.
Et les violences dans le pays ont fait au moins 106 morts jeudi -- 38 civils, 46 rebelles et 22 soldats -- selon le bilan que l'OSDH dresse chaque jour pour la journée précédente.
"Nous sommes extrêmement inquiets de l'impact humanitaire (...) de l'offensive" à Homs, a déclaré Rupert Colville, porte-parole du Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU à Genève.
"La pénurie de nourriture, d'eau, de médicaments, d'électricité et d'essence affectent gravement les civils, y compris les femmes et les enfants," a-t-il ajouté, précisant qu'entre 2.500 et 4.000 personnes étaient bloquées dans la ville.
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