Lundi, lors d'un entretien téléphonique, "les deux dirigeants ont parlé de l'importance de la non-violence, des droits d'expression et de réunion, ainsi que de la liberté de la presse", précise-t-elle dans un communiqué.
Washington a exprimé son inquiétude à plusieurs reprises face à la répression de la contestation, mais le président des Etats-Unis et le chef du gouvernement turc n'avaient pas encore abordé le sujet directement.
Entamé fin mai après la dispersion d'opposants au projet de réaménagement du Parc Gezi, dans le centre d'Istanbul, le mouvement s'est ensuite mué en vague de contestation sans précédent depuis l'arrivée aux affaires du Premier ministre islamo-conservateur, en 2003.
Mardi, 20 personnes ont été arrêtées à Ankara au cours d'opérations liées à ce mouvement, qui a fait quatre morts, dont un policier, et 7.500 blessés, selon l'Association des médecins turcs.
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