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L'ONU en discussions avec la Suède concernant le Golan (responsables)

L'ONU a entamé des discussions avec la Suède pour qu'elle participe à une force de maintien de la paix renforcée sur le plateau du Golan, sur la ligne de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël, ont annoncé jeudi des responsables suédois et israélien.

"Nous avons été en contact avec le secrétariat-général de l'ONU, ils tâtent le terrain auprès de différents pays", a déclaré à l'AFP Erik Zsiga, le porte-parole du chef de la diplomatie suédoise Carl Bildt.

"Aucune demande officielle n'a encore été faite, il est donc trop tôt pour dire" quelle sera la réponse finale de la Suède, a-t-il précisé.

L'ONU a en effet demandé à M. Bildt si son pays envisageait l'envoi de troupes au sein de la Force de l'ONU pour l'observation du désengagement (FNUOD) sur le Golan, pour remplacer le contingent autrichien qui se désengage progressivement.

Le ministre a indiqué à la radio publique SR que la Suède "consultait d'autres pays".

Les discussions sont "à un stade très préliminaire", a déclaré à l'AFP sous couvert de l'anonymat un responsable israélien. "Il n'a pas encore été établi qui est d'accord pour cela, qui le souhaite. Les conditions ne sont pas claires".

Le quotidien israélien Haaretz a rapporté que la Suède n'enverrait des troupes que dans le cadre d'une force nordique comprenant des contingents finlandais, norvégiens et danois.

"Les Suédois veulent renforcer le mandat de la FNUOD et la transformer en une force plus robuste qui serait mieux à même de se défendre si elle était attaquée", écrit le journal.

Ce qu'a démenti M. Zsiga. "Contrairement à ce que Haaretz affirme, la Suède n'est pas impliquée dans les négociations sur le mandat ou la composition de la force", a-t-il assuré.

Le ministère norvégien de la Défense a indiqué à l'agence de presse de son pays qu'Oslo avait été approché par l'ONU mais qu'aucune décision n'avait été prise.

Les Finlandais ont, eux, exclu de participer à la Force. "Notre ministre des Affaires étrangères (Erkki Tuomioja) a discuté de la question avec l'ONU et la Finlande a informé l'ONU que nous n'avions pas la possibilité d'envoyer des troupes à la FNUOD pour remplacer celles que l'Autriche retire", a déclaré une porte-parole, Päivi Harju-Heikkilä.

"La question sera encore examinée plus tard cette semaine pour (voir) s'il est possible d'augmenter les forces de l'UNTSO", l'Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve, a-t-elle ajouté.

La FNUOD est chargée depuis 1974 de faire respecter le cessez-le-feu sur le Golan, région du sud-ouest de la Syrie occupée en grande partie par Israël.

M. Ban a recommandé mercredi "de renforcer les capacités d'autodéfense" des Casques bleus, "y compris en portant son effectif à 1.250 environ et en améliorant son équipement d'autodéfense".

La Force compte aujourd'hui 900 observateurs venus de trois pays (Autriche, Inde, Philippines) et équipés seulement d'armes de poing. A la suite de combats entre l'armée syrienne et les rebelles pour le point de passage de Qouneitra, l'Autriche a annoncé le 6 juin son intention de retirer ses troupes. Mercredi, 67 Casques bleus autrichiens ont quitté la zone.
L'ONU a entamé des discussions avec la Suède pour qu'elle participe à une force de maintien de la paix renforcée sur le plateau du Golan, sur la ligne de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël, ont annoncé jeudi des responsables suédois et israélien."Nous avons été en contact avec le secrétariat-général de l'ONU, ils tâtent le terrain auprès de différents pays", a déclaré à...