"Il est interdit aux mouvements politiques d'avoir une quelconque forme de contact avec le Hezbollah libanais, qui est une organisation terroriste", stipule un arrêté du ministre de la Justice et des Affaires islamiques, cité par l'agence.
Dimanche, le chef de la diplomatie de Bahreïn, cheikh Khaled ben Ahmad Al-Khalifa, avait estimé que le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah était "un terroriste" qu'il fallait stopper à tout prix.
Hassan Nasrallah "est un terroriste qui a proclamé la guerre à sa propre nation", a affirmé le ministre sur son compte Twitter.
Il faut "le stopper et sauver le Liban de ses griffes", a-t-il ajouté, en affirmant qu'il s'agissait d'un "devoir national et religieux pour nous tous".
En avril, le conseil des ministres a décidé d'inscrire le Hezbollah sur la liste des "organisations terroristes", sur recommandation du Parlement boycotté par l'opposition chiite.
Bahreïn, seul État du Golfe où la majorité de la population autochtone est chiite, est secoué par des troubles depuis l'écrasement il y a deux ans d'un soulèvement contre la monarchie sunnite.
Lors de la révolte de février/mars 2011 à Bahreïn, le Hezbollah avait régulièrement dénoncé la répression menée contre les manifestants chiites, ce que Manama avait démenti en accusant le mouvement libanais d'ingérence dans ses affaires internes.
Les autorités de Bahreïn ont accusé le Hezbollah d'avoir entraîné et financé des opposants qui auraient mené des actes de violence, mais l'opposition chiite martèle que ses revendications sont uniquement nationales et démentent tout lien avec l'Iran ou d'autres organisations chiites.
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