"La Résistance (Hezbollah, ndlr) est plus noble et plus importante que tout, (elle) ne doit pas s'enliser dans les sables de la dissension, que ce soit en Syrie ou au Liban", a estimé M. Sleimane selon un communiqué, en référence à la lutte contre Israël prônée par le puissant parti.
Le président mis le Hezbollah en garde contre cet enlisement dans les combats "que ce soit auprès d'un frère ou d'un ami", en référence au régime de Bachar al-Assad. La Syrie, qui a exercé 30 ans de tutelle politico-militaire sur le Liban, est souvent désigné par les dirigeants libanais comme "pays frère".
Le Hezbollah, bête noire d'Israël et qui dispose d'un puissant arsenal, est en première ligne dans l'offensive lancée dimanche par les forces du régime sur Qousseir, une ville restée longtemps place forte des rebelles près de la frontière libanaise où le mouvement a perdu des dizaines de combattants.
"La Résistance a lutté (contre Israël) et libéré (le sud du Liban) non pas parce qu'il s'agissait d'une cause confessionnelle mais d'une cause nationale", a poursuivi M. Sleimane.
Le Hezbollah chiite soutient le régime syrien qui est dominé par les alaouites, une branche du chiisme, tandis que les rebelles en Syrie sont en majorité des sunnites.
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