La porte-parole du ministère Sabah al-Rifaï a précisé que les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Turquie, le Qatar, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l'Egypte, l'Allemagne et l'Italie y participeraient.
Cette réunion intervient après des rencontres entre dirigeants russes, alliés et fournisseurs d'armement de Damas, et américains, qui ont récemment renforcé leur soutien à la rébellion.
Moscou et Washington ont convenu d'organiser prochainement une conférence internationale sur la Syrie, dans une nouvelle tentative de mettre fin à plus de deux ans de guerre civile.
Cette conférence qui doit réunir régime et opposition devrait avoir pour base l'accord de Genève, conclu entre les grandes puissances en juin 2012, qui prévoit un processus de transition pour mettre fin à un conflit ayant fait plus de 80.000 morts, selon une ONG.
Cet accord ne se prononce toutefois pas sur le sort du président Bachar al-Assad, alors que les ministres des Affaires étrangères d'Arabie Saoudite, du Qatar, d'Egypte, des Emirats arabes unis, de Jordanie et de Turquie viennent de réaffirmer que le chef d'Etat contesté n'avait pas sa place dans la future Syrie.
Evoquant cette conférence souhaitée par Washington et Moscou pour une transition politique en Syrie, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est prononcé pour un "Genève II", estimant toutefois qu'y parvenir était "très difficile".
Il a ajouté qu'une réunion à Paris pourrait suivre celle à Amman.
La dernière conférence des "Amis de la Syrie" avait réuni le 20 avril onze pays à Istanbul. A son issue, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait annoncé le doublement de l'assistance directe des Etats-Unis à l'opposition syrienne et la livraison d'équipements militaires défensifs mais non létaux à la rébellion qui affronte depuis plus de deux ans les troupes du régime syrien.
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