Le CLDH a évoqué avec le chef de l’État l’importance accordée par l’organisation à la mise en place de la commission indépendante pour les disparitions forcées visant à lancer un processus de vérité sur la question des disparus au Liban. Il a ensuite souligné la nécessité de relocaliser le centre de rétention de la Sûreté générale, situé en sous-sol et qui représente des conditions de détention inhumaines pour les détenus et des conditions de travail inacceptables pour les agents.
Le CLDH a par ailleurs soulevé le cas de Nehmeh el-Hajj, condamné à la peine de mort sur la base d’« aveux » signés alors qu’il était aux mains des services de renseignements syriens et dont le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies a qualifié la détention d’arbitraire. Un rapport du CLDH détaillant le dossier de M. el-Hajj a d’ailleurs été remis au chef de l’État.
L’association a enfin évoqué le cas de Faysal Moqalled, condamné à la prison à perpétuité sur la base d’« aveux » invraisemblables qu’il aurait été contraint de signer sous la torture des services de renseignements de l’armée libanaise au ministère de la Défense. Un rapport détaillé sur cette affaire, qui montre tant les incohérences du dossier que les violations dont aurait été victime Faysal Moqalled, a été remis en mains propres au président Sleiman.
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