L'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton n'a jamais été interrogée par les enquêteurs internes à son département sur l'attentat de Benghazi (Libye) en septembre, a indiqué dimanche le responsable de cette enquête.
L'ambassadeur Thomas Pickering a indiqué sur la chaîne CBS que l'ancien amiral Mike Mullen et lui-même s'étaient entretenus avec Mme Clinton à la fin de leur enquête sur l'attentat du 11 septembre 2012, mais n'avaient pas éprouvé le besoin de l'interroger à ce sujet.
M. Pickering a expliqué qu'il savait déjà ce que la secrétaire avait fait, "parce nous avions interrogé les gens qui avaient participé aux réunions avec elle". "Je ne crois pas que c'était nécessaire" de l'interroger, a estimé M. Pickering.
A l'issue de cette enquête, le département d'Etat avait reconnu en 2012 des ratés en matière de sécurité. Mme Clinton avait dit "assumer la responsabilité" des conséquences de l'attentat, mais n'a jamais admis la moindre faute personnelle.
Or, des élus républicains ont récemment estimé que l'enquête chapeautée par MM. Pickering et Mullen avait oublié certains fonctionnaires de rang supérieur, ne tenant pour responsables des manquements à la sécurité que des officiers de rangs inférieurs.
La Maison Blanche a démenti vendredi avoir tenté de tromper les Américains sur cet attentat, accusant de nouveau les républicains du Congrès de vouloir indûment donner un caractère politique à cette affaire.
L'attentat contre le consulat américain de Benghazi le 11 septembre 2012 avait fait quatre morts, dont l'ambassadeur en Libye.
L'ambassadeur Thomas Pickering a indiqué sur la chaîne CBS que l'ancien amiral Mike Mullen et lui-même s'étaient entretenus avec Mme Clinton à la fin de leur...
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