L'exploration est maintenant terminée dans 70% des eaux territoriales libanaises, soit une superficie de 15.000 km2 et la production pourrait commencer d'ici quatre ans, a précisé M. Bassil devant le Forum économique arabe.
"Sur 10% seulement de cette superficie (...) nous avons 849 milliards de m3 de gaz naturel et 660 millions de barils de brut", a-t-il précisé.
Dans une déclaration à l'AFP, M. Bassil a affirmé que ces quantités étaient "très grandes et prometteuses au vu des estimations préliminaires".
"Si nous terminons tout à temps, nous espérons achever la première phase d'exploration entre 2016 et 2017 et nous entamerons après l'extraction et la production", a ajouté le ministre.
En mars, M. Bassil avait annoncé une liste de 46 compagnies retenues pour l'appel d'offres des premières licences d'exploration et de 12 compagnies retenues pour la production. L'appel d'offres a commencé le 2 mai et devrait être achevé le 4 novembre.
L'exploitation des réserves d'hydrocarbures découvertes dans cette partie de la Méditerrannée restera cependant tributaire d'un accord de délimitation des frontières maritimes entre le Liban et Israël, deux pays officiellement en état de guerre.
En août, le Parlement libanais a adopté une loi délimitant la zone économique exclusive du Liban, mais la carte soumise ensuite par Beyrouth à l'ONU entre en contradiction avec celle présentée par Israël. La zone disputée couvre 854 km2 et ses réserves potentielles sont estimées à des milliards de dollars.
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