"Le général Ali Mahmoud a été tué samedi avec deux de ses gardes du corps dans l'enceinte de l'aéroport où les combats se poursuivaient. Les rebelles ont bien avancé mais n'en n'ont pas encore pris le contrôle", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
En début d'année, les rebelles se sont lancés dans la "bataille des aéroports d'Alep" pour priver le régime de son principal atout, visant l'aéroport international, ceux militaires de Jarrah et Kouweiris à l'est, Mennegh au nord et Nairab dans le sud. Ils ont pris pour le moment le contrôle de Jarrah.
Par ailleurs, l'aviation syrienne a mené un raid sur Jobar, un quartier de l'est de la capitale, et la ville rebelle de Raqa (nord), selon l'OSDH.
Des bombardements sporadiques ont visé dimanche les vergers dans le sud de Banias (ouest), a ajouté cette organisation qui s'appuie sur un large réseau de militants, de médecins et de sources militaires à travers le pays.
Cette ville portuaire est peuplée en majorité d'alaouites, la minorité dont est issu le président Bachar al-Assad, mais cette région agricole est majoritairement habitée par des sunnites, la confession de l'écrasante majorité des rebelles.
Samedi, au moins 62 corps avaient été découverts dans un quartier sunnite de Banias pris d'assaut la veille par les forces du régime, avait rapporté l'OSDH.
L'opposition a estimé que la multiplication de ces atrocités relevait du "nettoyage ethnique", lançant un appel au Conseil de Sécurité de l'ONU.
La violence a causé la mort samedi de 148 personnes, dont 40 civils, 74 rebelles et 34 soldats, selon l'OSDH.
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