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Pakistan : le parti de Musharraf boycotte les élections générales du 11 mai

La formation de l'ex-président pakistanais Pervez Musharraf, traqué par la justice depuis son retour au pays à la fin mars, a annoncé vendredi soir le boycott des élections générales prévues la semaine prochaine.
Le général à la retraite, au pouvoir de son coup d'Etat à l'automne 1999 à sa démission à l'été 2008, avait mis fin récemment à quatre ans d'exil pour "sauver le Pakistan", géant musulman de 180 millions d'habitants miné par les attentats réguliers et une crise énergétique qui paralyse sa croissance.
Mais le rêve de Musharraf a rapidement tourné au cauchemar. La candidature de l'ex-dirigeant militaire a été invalidée par la commission électorale qui invoque des "violations" de la Constitution à l'époque où il était au pouvoir.
Puis, la justice a ordonné sa mise en résidence surveillée dans l'affaire du meurtre en 2007 de l'ancienne Première ministre Benazir Bhutto et du renvoi des juges la même année. Enfin, un tribunal a décidé cette semaine que M. Musharraf était inéligible aux élections jusqu'à la fin de ses jours.
"Nous nous attendions à ce que les tribunaux soient justes, mais au contraire ils ont banni Pervez Musharraf à vie", a dit à l'AFP Aasia Ishaque, porte-parole de la All Pakistan Muslim League (APML), le parti du général à la retraite.
"Nous pensons donc que, sous l'autorité de cette commission électorale, des élections justes et équitables ne sont pas possibles, c'est pourquoi nous avons décidé de boycotter le scrutin", a-t-elle ajouté.
L'APML est une petite formation fondée en 2010 par l'ex-dirigeant militaire alors qu'il était en exil entre Londres et Dubaï. Ce parti n'avait aucune chance réelle de remporter le scrutin du 11 mai prochain.
Malgré ce boycott, des candidats de l'APML à ces législatives pourraient obtenir des voix car la commission électorale a déjà commencé à imprimer les bulletins de vote.
La formation de l'ex-président pakistanais Pervez Musharraf, traqué par la justice depuis son retour au pays à la fin mars, a annoncé vendredi soir le boycott des élections générales prévues la semaine prochaine.Le général à la retraite, au pouvoir de son coup d'Etat à l'automne 1999 à sa démission à l'été 2008, avait mis fin récemment à quatre ans d'exil pour "sauver le...