"Les tractations menées par la Coalition nationale (de l'opposition) en vue de retrouver les prélats et obtenir leur libération révèlent la responsabilité du régime dans le rapt", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
"Il y a beaucoup de signes qui montrent la colère du régime contre de récents propos du père (Yohanna) Ibrahim qui a assuré que la pérennité des chrétiens en Syrie n'était pas liée à la pérennité du régime", a-t-elle souligné.
Les rebelles de "l'Armée syrienne libre (ASL) ont démenti catégoriquement toute implication dans l'enlèvement", a ajouté l'opposition, qui dit poursuivre ses efforts pour retrouver les deux prélats.
Yohanna Ibrahim, chef du diocèse syriaque orthodoxe d'Alep, et Boulos Yaziji, chef du diocèse grec orthodoxe de la ville, ont été enlevés dans la région d'Alep (nord) alors qu'ils rentraient de la frontière turque, selon des sources au sein des diocèses concernés.
D'après ces sources, les ravisseurs seraient des "jihadistes tchétchènes" qui ont intercepté la voiture des deux prélats, selon le témoignage d'une personne qui se trouvait en compagnie des évêques.
Le ministère syrien du Waqf en charge des Affaires religieuses a également accusé des jihadistes tchétchènes.
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