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Dernières Infos - Liban

Loi électorale : La sous-commission piétine, le dialogue reste ouvert

La sous-commission parlementaire, chargée de trouver un consensus sur une nouvelle loi électorale, a décidé jeudi de se réunir à nouveau mardi prochain pour tenter de parvenir à un compromis, alors que les négociations piétinent.

 

"Nous discuterons mardi des points qui nous rapprochent et de ceux sur lesquels les avis divergent", a déclaré le président de la sous-commission Robert Ghanem, à l’issue de la réunion. "Notre but est d’arriver à un consensus dans cette période difficile qui requiert de nous une entente sur les législatives", a-t-il ajouté.

 

Le député des Forces libanaises (FL), Georges Adwan, a présenté un "schéma" aux participants sur lequel ils devraient souligner les points qu’ils acceptent ou rejettent d’une loi mixte. Il a par ailleurs donné jusqu'à jeudi à la commission pour trouver un compromis, ou annoncer son échec.

 

Le député du Hezbollah, Ali Fayyad, a indiqué à la presse que son parti soutenait "tout projet de loi agréé par les partis chrétiens". Son collègue du Courant patriotique libre (CPL), Alain Aoun, a salué ces positions estimant qu’il s’agissait "du seul pas positif de la réunion d’aujourd’hui".

 

Le député du Courant du Futur, Ahmed Fatfat, a déploré pour sa part que certaines parties n’aient pas présenté leurs remarques concernant la loi électorale mixte et rejeté la position de M. Fayyad qui "nous ramène à la loi orthodoxe".

Le député Kataëb, Samy Gemayel, a indiqué que son parti n’avait aucune intention d’entraver les discussions, accusant certaines parties de vouloir "faire adopter une loi électorale pire que celle de 1960". Il a demandé à tous les participants de "présenter mardi des propositions pour améliorer la représentation de toutes les parties".

 

La sous-commission avait repris mardi ses réunions après deux mois d’interruption en raison de l’absence d’accord entre les protagonistes.

 

Les commissions conjointes avaient adopté le 19 février, soit deux jours après la suspension des réunions de la sous-commission, la loi électorale dite du Rassemblement orthodoxe rejetée par le Courant du Futur, le Parti socialiste progressiste (PSP), les indépendants du 14 Mars et le chef de l’État Michel Sleiman.

 

Ce projet de loi a cependant été suspendu début avril par les principaux partis politiques chrétiens sous l’impulsion du patriarche maronite Mgr Béchara Raï, relançant les débats sur une nouvelle loi électorale. De même, les délais constitutionnels fixés par la loi de 1960, toujours en vigueur, ont été suspendus par le Parlement jusqu'au 19 mai afin de permettre aux partis de trouver un accord sur une nouvelle loi électorale.

 

 

 

 

 

 

 

La sous-commission parlementaire, chargée de trouver un consensus sur une nouvelle loi électorale, a décidé jeudi de se réunir à nouveau mardi prochain pour tenter de parvenir à un compromis, alors que les négociations piétinent.
 
"Nous discuterons mardi des points qui nous rapprochent et de ceux sur lesquels les avis divergent", a déclaré le président de la sous-commission Robert...