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Lifestyle - Exposition

L’âge d’or de Beyrouth...

À l’initiative de Solidere, une rétrospective fait renaître les vieux souks, la joaillerie et les habits d’antan...

Une vue de l’exposition dans les vieux souks de Beyrouth.

« L’idée de Solidere était de promouvoir ces vieux souks et de faire renaître l’âge d’or de Beyrouth », explique Nagib Tabbah, 5e génération des fondateurs de la marque de bijoux éponyme. Dans les galeries des vieux souks de Beyrouth, l’exposition intitulée « The Jewellery souks, golden years » a déroulé pour l’occasion son tapis rouge hier dans le centre-ville et sera visible jusqu’au 7 avril, de 16 heures à 22 heures. « C’est pourquoi nous avons accepté la proposition car nous faisons partie du patrimoine culturel et artistique du pays », ajoute Nabil Tabbah,le père.
Au programme : exposition de bijoux et rétrospective à travers des peintures et des photos de la maison Effy’s depuis 1982, des photos des vieux souks de Beyrouth, d’authentiques tenues libanaises datant du XVIe au XXe siècle signées Samia Saab, et plusieurs collections privées d’anciens bijoux provenant des maisons de joaillerie telles que Albert Assi and co, Aziz and Walid Mouzannar et Tabbah. Le tout dans la bonne humeur avec un fond sonore de musiques traditionnelles. Et une apparition de prestige qui a attiré le regard de nombreuses personnes : la Première dame du Liban Wafa’ Sleiman.

« C’est poignant »
« C’est toujours très intéressant de savoir comment les maisons libanaises vivaient pour les prochaines générations, conclut Nagib Tabbah. Et aussi de connaître l’aspect culturel : car la mode et les bijoux font aussi partie de la culture, de notre quotidien. »


Entre les flashs, les caméras et les interviews parmi la foule (dé)ambulante, les galeries revivent le temps d’une exposition comme si les aficionados qui avaient l’habitude de fourmiller dans les vieux souks beyrouthins étaient revenus. Certes, sous un aspect différent : plus clinquant.


À un étage d’une boutique de bijouterie, les galeries des vieux souks ont été reconstituées par l’intermédiaire de photographies des années 1950. « C’est poignant », glisse, émue, une dame de passage, venue avec des amies. Si, comme Badra Hashash, une cousine d’Effis, nombreux sont ceux qui sont venus grâce au bouche-à-oreille ou pour retrouver de la famille ou des connaissances qui exposent pour l’événement, d’autres sont venus en curieux. À l’instar de Leila, une jeune styliste : « Je ne suis pas forcément une grande fan des vieux bijoux et diamants. Mais je suis très intéressée et curieuse de voir les anciennes tenues, leurs tissus, etc. » C’est aussi le cas d’un couple d’une soixantaine d’années. « Nous venons d’Achrafieh, donc nous ne sommes vraiment pas loin. Nous étions curieux de voir cette rétrospective d’une époque libanaise plus ancienne que nous avons vécue, souligne Atiya. Et puis tout est vraiment très joli, même si nous ne sommes pas trop dans cet esprit mondain. »

 

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commentaires (4)

Beyrouth aujourd'hui a le visage d'une moderne Métropole. Les souks d'antan horriblement sales... excepté souk il Frange... et souk tawilé... complètement détruits par la guerre, aurait-il été SAGE de reconstruire ces trous de magasins, dans leurs dédales ? Il ne faut quand même pas s'en plaindre... ET EN PLUS ÊTRE INGRATS !

SAKR LEBNAN

13 h 17, le 05 avril 2013

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Commentaires (4)

  • Beyrouth aujourd'hui a le visage d'une moderne Métropole. Les souks d'antan horriblement sales... excepté souk il Frange... et souk tawilé... complètement détruits par la guerre, aurait-il été SAGE de reconstruire ces trous de magasins, dans leurs dédales ? Il ne faut quand même pas s'en plaindre... ET EN PLUS ÊTRE INGRATS !

    SAKR LEBNAN

    13 h 17, le 05 avril 2013

  • des souks placebo...les anciens étaient pour les Libanais...ceux là sont pour les touristes////Honni soit qui Mall y pense!

    GEDEON Christian

    11 h 54, le 05 avril 2013

  • C'est ca l'age d;or de Beyrouth? Un evenement commercial? Ne pensez-vous pas que les souks de Beyrouth d'aujoud'hui sont horribles? N'aurait-on pas pu un tant soit peu conserver leur cachet d'antan? Certes, le Premier Minitre Hariri a reussi a faire un "miracle" apres toutes les destructions que la guerre civile a provoquees. Mais ou sont les souks d'antan? Dans la memoire de notre oubli.....

    Michele Aoun

    10 h 00, le 05 avril 2013

  • A l'initiative de Solidere, l’âme du vieux Beyrouth est morte à jamais. Et ce n'est pas une petite rétrospective qui va ressusciter le vrai Beyrouth. Bye2etlo el 2atil wou byemcho bi jnezto. En reconstruisant les vieux souks, Solidere aurait mieux fait de s'inspirer des villes européennes qui protègent leur patrimoine au lieu d'imiter les pays du Golfe dont l'histoire commence et s'arrête au nombre et volume de leurs malls! Et l'on se demande encore pourquoi ces souks ont triste allure.

    Tina Chamoun

    08 h 41, le 05 avril 2013

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