Vingt corps au moins de jeunes gens tués par balle par les forces de sécurité syriennes ont été retrouvés dimanche dans un petit cours d'eau traversant la ville d'Alep, rapportent des défenseurs des opposants au président Bachar el-Assad.
Fin janvier, 65 corps avaient été découverts dans ce cours d'eau, baptisé par les insurgés "la rivière des martyrs" et qui charie chaque jour plusieurs cadavres.
La plupart des corps retrouvés jusqu'ici dans la rivière Queiq flottaient en amont du faubourg de Boustan al Qasr, aux mains des rebelles, après avoir été jetés d'un quartier du centre de la capitale économique contrôlé par les forces du président Bachar al Assad et abritant plusieurs complexes des forces de sécurité, ont précisé les opposants alépins.
Le gouvernement n'a pas réagi, pour le moment, à ces informations.
En janvier, les médias d'Etat avaient indiqué que les corps retrouvés étaient ceux de personnes enlevées et tuées par les insurgés islamistes du Front Al Nousra, proche d'el-Qaëda.
Les images prises dimanche, dont l'authenticité n'a pas pu être vérifiée pour l'instant, montrent 16 corps de jeunes gens habillés de manière ordinaire allongés sur les berges d'un petit cours d'eau.
Certains ont les mains liées et beaucoup semblent avoir été touchés par balle au visage ou porter de profondes blessures au cou. Certains étaient bâillonnés. Des mouches recouvraient un cadavre au moins qui était maculé de boue.
Fin janvier, 65 corps avaient été découverts dans ce cours d'eau, baptisé par les insurgés "la rivière des martyrs" et qui charie chaque jour...
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