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Syrie : le principal groupe de l'opposition accuse Bagdad d'"ingérence"

La principale composante de l'opposition syrienne a accusé dimanche le gouvernement irakien d'avoir augmenté son niveau d'"ingérence" en Syrie et "d'attaquer le peuple syrien".

"Après avoir accordé au régime syrien un soutien sur les plans politique et du renseignement, l'ingérence du gouvernement irakien dirigé par (le Premier ministre) Nouri al-Maliki (...) dans les affaires syriennes a atteint un nouveau niveau", dénonce le Conseil national syrien (CNS).

Il accuse Bagdad d'"attaquer le peuple syrien, ses droits fondamentaux et sa souveraineté territoriale."

Le CNS a appelé la Ligue arabe et l'ONU à condamner Bagdad pour son atteinte à "la souveraineté de la Syrie", estimant que la communauté internationale devrait "au moins condamner ce comportement agressif".

Samedi, les autorités irakiennes ont annoncé avoir transporté dans un hôpital irakien quatre soldats syriens blessés dans des combats avec des rebelles près du poste-frontière de Yaarubiyeh.

Dimanche, Bagdad a précisé qu'un soldat irakien avait été tué et trois autres personnes blessées, dont un autre soldat, par des tirs liés à ces combats en Syrie, tout en précisant que les soldats touchés se trouvaient à 600 mètres de la frontière syrienne, du côté irakien.

L'Irak s'est toujours refusé à appeler au départ du président syrien Bachar al-Assad, qui fait face depuis près de deux ans à un soulèvement devenu rébellion armée, se contentant d'appeler à la fin des violences.

Mais les Etats-Unis ont poussé à maintes reprises le gouvernement irakien à ne plus autoriser le survol de son territoire par les avions en provenance de l'Iran, allié de Damas, et à destination de la Syrie, qui selon Washington transportent du matériel destiné aux forces gouvernementales.
La principale composante de l'opposition syrienne a accusé dimanche le gouvernement irakien d'avoir augmenté son niveau d'"ingérence" en Syrie et "d'attaquer le peuple syrien"."Après avoir accordé au régime syrien un soutien sur les plans politique et du renseignement, l'ingérence du gouvernement irakien dirigé par (le Premier ministre) Nouri al-Maliki (...) dans les affaires syriennes a...