"Le régime a manqué une occasion rare d'entamer un dialogue, adressant ainsi un message très négatif tant à l'intérieur qu'à l'extérieur", a dit M. Khatib sur sa page Facebook, ajoutant qu'il laisserait le soin "au comité politique provisoire de la Coalition de donner une suite" à ce refus.
M. Khatib s'était dit prêt fin janvier à entamer des discussions directes avec des représentants du régime n'ayant pas "de sang sur les mains", précisant que tout dialogue devait nécessairement porter sur le départ du président Bachar al-Assad.
Le 6 février, alors qu'il était très critiqué au sein de sa coalition, M. Khatib avait exigé la libération avant dimanche de toutes les prisonnières détenues par le régime, à défaut de quoi il considèrerait que son offre de dialogue a été rejeté.
Le régime syrien a régi vendredi, se disant prêt à dialoguer avec ses adversaires mais sans "conditions préalables".
L'offre de M. Khatib avait reçu l'aval des Etats-Unis et de la Ligue arabe mais surtout des deux alliés de la Syrie, la Russie et l'Iran, avec qui le chef de l'opposition a eu des contacts inédits la semaine dernière.
Mais elle a suscité des tensions au sein de l'opposition syrienne: le Conseil national syrien (CNS), principale composante de la Coalition a rejeté en bloc cette proposition et réaffirmé son attachement à la "révolution".
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