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Le sort des pèlerins enlevés en Syrie au centre des discussions Mikati-Erdogan

A l'issue d'une rencontre, mercredi en Turquie, entre le Premier ministre Nagib Mikati et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, les deux responsables ont tenu une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils ont évoqué la crise syrienne et ses répercussions sur le Liban, ainsi que le dossier des pèlerins libanais enlevés en Syrie.

 

Nagib Mikati s'est dit satisfait des discussions avec les responsables turcs, estimant qu'elles renforceraient les liens entre la Turquie et le Liban. Evoquant l'affaire des neuf pèlerins toujours enlevés (depuis mai dernier, ndlr) à Azaz (en Syrie), le Premier ministre a affirmé avoir demandé à la Turquie de faire pression sur les ravisseurs afin que les détenus soient libérés.

 

Prenant de son côté la parole, M. Erdogan a déclaré que "le dossier des pèlerins chiites n'est pas notre affaire". Le Premier ministre turc a néanmoins assuré que son pays déploie des efforts avec les parties concernées afin d'aboutir à la libération des otages.

 

Le rapt des pèlerins chiites – au nombre de onze, dont deux ont été libérés – avait été revendiqué par un groupe dirigé par un homme se faisant appeler Abou Ibrahim, basé à Azaz près de la frontière turque, et se réclamant de l’Armée syrienne libre (ASL), principale force de l’opposition armée. Mais cette dernière avait démenti toute implication dans ces enlèvements.

 

Début janvier, les proches des otages ont mené une brève campagne contre les intérêts turcs en vue de faire pression sur le gouvernement d’Ankara pour l’amener à intervenir auprès des ravisseurs syriens afin qu’ils libèrent les pèlerins chiites.

Ces familles ont déjà mené plusieurs coups d’éclat au Liban, bloquant notamment la route de l’Aéroport international de Beyrouth. Plusieurs dirigeants libanais se sont rendus à Ankara pour demander aux autorités turques d’intervenir auprès des rebelles, sans résultat jusqu'à présent.

 

Sur le dossier syrien, Recep Tayyip Erdogan a estimé que le pays du Cèdre a beaucoup souffert à cause de la Syrie qui a "opprimé le Liban des années durant." "Nous avons toujours oeuvré pour un retrait des forces syriennes du Liban", a ajouté le Premier ministre turc. Et de poursuivre : "Alors que la région traverse une période très critique, le peuple libanais a plus que jamais besoin de coexistence. Nous avons toujours soutenu l'unité du Liban et nous espérons que la paix règne entre les Libanais."

 


 

 

A l'issue d'une rencontre, mercredi en Turquie, entre le Premier ministre Nagib Mikati et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, les deux responsables ont tenu une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils ont évoqué la crise syrienne et ses répercussions sur le Liban, ainsi que le dossier des pèlerins libanais enlevés en Syrie.
 
Nagib Mikati s'est dit satisfait des...