Une cinquantaine de personnes ont déployé des banderoles et distribué des tracts pour demander la libération de l'ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), actuellement détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées), a constaté un journaliste de l'AFP.
Engagé auprès du mouvement palestinien radical FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), il avait été arrêté en 1984 et condamné à perpétuité trois ans plus tard pour complicité dans les assassinats, en 1982 à Paris, de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.
Le 14 janvier, le tribunal d'application des peines (TAP) de Paris compétent en matière de terrorisme avait décidé de reporter au 28 janvier sa décision finale sur la demande de libération de M. Abdallah.
Cet ajournement est contesté par le parquet qui a fait appel. En attendant que cet appel soit examiné dans un délai légal de deux mois, le TAP ne pourra se prononcer lundi, comme il était initialement prévu.
"C'est un scandale judiciaire et politique dont se rend entièrement coupable le gouvernement de François Hollande. La France a toute latitude pour faire ses propres choix", a dénoncé l'un des membres du comité de soutien de M. Abdallah, Tom Chomette.
La perspective d'une libération est accueillie favorablement par le Liban, alors que Washington a réitéré son opposition à la sortie de prison de Georges Ibrahim Abdallah.
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