Voilà un projet qui a fait le yoyo ces derniers temps. Mais le petit baroudeur 1008 est dorénavant prioritaire, les cadres de Peugeot s’agaçant d’être privés d’un succès à la DS3 . D’ailleurs, si le prix moyen espéré égalerait celui de la Citroën (20 500 €) grâce au jeu des packs d’options, le 1008 offrira un tarif d’accès plus affûté (env. 14 000 €). Il s’agit d’assurer un volume supérieur à 60 000 unités/an. La rentabilité serait d’autant meilleure que ce SUV ultracompact (3,70 m) « chic et à forte personnalité » aux dires de la marque, se contenterait de la base PF1, une plate-forme éprouvée qui sert notamment à la 208 et au grand frère 2008.
Au lancement, à l’horizon 2015, seuls des trois-cylindres essence devraient être conviés sous le capot. Diesel ou hybride-essence « léger » n’animeront la gamme qu’à mi-vie du 1008. Nez busqué, grandes roues et garde au sol conséquente dégraderaient légèrement le bilan CO2, mais pas de quoi s’attirer un gros malus : les émissions débuteront à 105 g/km environ. Le Taigun de Volkswagen a donc intérêt à se méfier. À l’intérieur, le 1008 veut autant s’inspirer de l’étude HR1 qu’économiser en reconduisant des éléments actuels (208, C3 ...). Une volonté de simplicité qui le conduira aussi à refuser toute transmission intégrale.