Le député du bloc du Futur, Nohad Machnouk a déclaré dimanche dans un discours lors d'une cérémonie commémorant le quarantième de l'assassinat de Wissam el-Hassan, que son bloc ne reviendra pas à la table du dialogue avant la chute du "gouvernement des assassinats".
"Nous allons te venger Wissam au Liban et en Syrie", a lancé Nohad Machnouk lors de la cérémonie organisée dans la ville de Tripoli au Liban-Nord. Et d'ajouter : "Non à la médiation entre les criminels et les victimes, entre les honnêtes et les menteurs (...)".
"Qu'avez-vous fait pour l'enquête internationale sur l'assassinat de Wissam el-Hassan", s'est également interrogé M. Machnouk en s'adressant au Premier ministre Nagib Mikati. "A quoi sert le dialogue, monsieur le président de la République ?", a-t-il poursuivi.
Depuis l’assassinat le 19 octobre dernier du chef des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI) Wissam el-Hassan, l'Alliance du 14 Mars, hostile au régime de Damas, boycotte les sessions parlementaires conjointes avec les Forces du 8 Mars et refuse de dialoguer avec le Hezbollah et ses alliés, afin d’obtenir le départ du gouvernement, formé en grande majorité de partis proches du pouvoir syrien.
Le président de la République Michel Sleiman appelle depuis des semaines à un retour à la table du dialogue national, afin de résoudre cette crise politique. La dernière séance de dialogue qui était prévue fin novembre a été reportée au 7 janvier car l'opposition n'avait pas accepter d'y participer.
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