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Sport

Paris SG : Nene, Lavezzi et Motta incarnent le changement

Lavezzi contrairement à sa flamboyante saison passée avec Naples a connu suite à une série de blessures récurrentes un début plus que poussif avec Paris. À présent, l’attaquant argentin du PSG qui a retrouvé toutes ses sensations pourrait en pleine crise de novembre incarner le changement annoncé par Ancelotti. Kenzo Tribouillard/AFP

Championnat de France Nene, un moment mis sur la touche par le Paris SG, Lavezzi et Motta, longtemps blessés, peuvent logiquement espérer incarner le changement appelé de ses propres vœux par leur entraîneur Carlo Ancelotti après le revers contre Rennes.
« Quelque chose va changer et l’attitude des joueurs va changer », a ainsi tonné, « énervé », le technicien italien après la défaite infamante à 11 contre 9 face aux Bretons (1-2). Mais « Carletto » n’a pas voulu détailler davantage sa reprise en main.
Sans l’exonérer de ses propres responsabilités dans l’échec actuel de son équipe, les retours durables de ces trois joueurs pourraient cependant améliorer le rendement global du collectif et même accroître la concurrence pour tirer le meilleur de leurs coéquipiers.
Arrivé de l’Inter l’hiver dernier, Thiago Motta, touché malheureusement de façon récurrente au dos, n’a pu disputer que quatre petits matches depuis cet été.
Par son calme, sa sûreté technique et son expérience, le milieu de 30 ans, le seul avec Silva à être considéré comme un égal par « Ibra », selon une source proche du club, est pourtant censé être le leader du milieu de terrain.
En son absence, Matuidi et Verratti ont bien tiré leur épingle du jeu, mais ils semblent exténués, et le retour d’un poids lourd ne peut que les soulager.
D’autant qu’à l’heure où ressurgit le débat sur le niveau de jeu de l’équipe, Motta, au meilleur de sa forme, a la qualité intrinsèque pour l’améliorer et la légitimité pour recadrer des partenaires défaillants.
Un mal actuel qui semble d’ailleurs ronger à petit feu certains partenaires dont les prestations ou l’attitude ne sont pas toujours bonnes.
Car la « guerre des ego », aux avant-postes, a commencé à fissurer le vestiaire et n’aide pas à fluidifier le jeu offensif du PSG, incapable de gagner en L1 en l’absence d’« Ibra » (qui a purgé ses deux matches de suspension).
En densifiant ce secteur, Nene, buteur samedi pour la première fois cette saison en L1, et Lavezzi peuvent remettre tout ce petit monde sur de bons rails.
En leur absence, Ancelotti s’est appuyé le plus souvent sur Pastore et Ménez.
Fragilisé par des soucis familiaux et la défiance grandissante d’un Ancelotti dont il ne comprend pas les consignes, l’Argentin n’est plus que l’ombre de lui-même.
Quand au Français, réputé autant pour sa facilité technique que par son indolence ou son comportement ombrageux, ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire que de l’installer dans une zone de confort propice au relâchement.
La résurrection de son « meilleur ennemi », Nene, peut agir comme un bon coup de pied aux fesses. Arborant son masque après son enfoncement de la pommette il y a un mois, Nene a montré qu’il avait retrouvé le goût du combat et digéré de n’avoir été titularisé que cinq fois.
Avec son tempérament fort, le Brésilien, dont les jérémiades avaient fini par lasser Ancelotti et Leonardo, peut parfois être insupportable. Mais le chouchou du Parc, meilleur buteur de L1 l’an passé, est aussi un fantastique joueur de caractère, capable de faire la différence pour peu qu’il se plie un minimum aux règles communes.
Il en va de même avec Lavezzi, dont l’arrivée à Paris et son acclimatation ont été longtemps perturbées par un carton rouge suivi de deux matches de suspension ferme (et un avec sursis), des blessures musculaires à répétition et une réputation sulfureuse sur fond de sorties nocturnes et de faits divers remontant à son passé à Naples.
Réapparu à son avantage depuis trois matches, l’Argentin tatoué n’a pas encore marqué, mais il a déjà montré qu’il était un guerrier aimant travailler pour son équipe. Dans les circonstances actuelles, c’est une qualité dont tous ses partenaires ne peuvent se prévaloir.
Championnat de France Nene, un moment mis sur la touche par le Paris SG, Lavezzi et Motta, longtemps blessés, peuvent logiquement espérer incarner le changement appelé de ses propres vœux par leur entraîneur Carlo Ancelotti après le revers contre Rennes.« Quelque chose va changer et l’attitude des joueurs va changer », a ainsi tonné, « énervé », le technicien italien...

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