Dans un communiqué, le CNS a précisé que depuis la création officielle de la coalition en octobre 2011, la Libye lui avait versé 20,4 millions de dollars, le Qatar 15 millions et les Emirats arabes unis 5 millions.
Les dépenses au 31 octobre 2012 ont totalisé 29,7 millions de dollars, la majorité (89%) ayant été consacrée aux opérations de secours et d'aides à la population syrienne, y compris les réfugiés dans les pays voisins. Le reste (11%) a été alloué aux services administratifs et aux communications.
C'est la première fois que le CNS détaille les aides qu'il a reçues par les différents pays.
L'opposition syrienne reste très divisée, en particulier entre les groupes à l'intérieur du pays et ceux en exil, et le CNS, considéré par la communauté internationale comme un "interlocuteur légitime", peine à rassembler et à imposer sa crédibilité.
Les grandes puissances qui souhaitent la chute de Bachar al-Assad exhortent régulièrement l'opposition à s'unir pour former un gouvernement transitoire représentatif de toutes les communautés et sensibilités syriennes.
Exaspérés par les divisions de l'opposition et par la faiblesse du CNS, les Etats-Unis ont souhaité ces derniers jours une opposition élargie à ceux qui combattent en Syrie, un front uni et pluriel susceptible d'endiguer la poussée radicale islamiste.
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