Le chef des renseignements de la police libanaise, le sunnite Wissam al-Hassan, a été tué vendredi dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth, attribué par l'opposition au régime syrien, ancienne puissance de tutelle.
Des dizaines de partisans du chef de l'opposition hostile au régime syrien, Saad Hariri, ont coupé la circulation en brûlant des pneus dans plusieurs localité de l'est, le nord et le sud du Liban en signe de protestation, ont constaté les journalistes.
La route entre Tripoli, la grande ville du nord, et la frontière syrienne a été coupée par des manifestants en colère. Trois bombes ont été lancées dans la ville sans faire de blessés.
A Tripoli et à Marjé, dans l'est, des hommes armés sont apparus dans les rues et ont cassé des voitures dans certains endroits.
Le Liban, pays miné par les dissensions politiques et confessionnelles, est divisé entre le camp pro-occidental mené par M. Hariri, et le camp du Hezbollah, puissant parti chiite armé et allié de Damas.
strs-ram/sb
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Autosécurité : Nadim Gemayel veut rouvrir « Les Yeux d'Achrafieh »