"Merci la Russie", "Le Liban pour toujours avec la Syrie d'Assad", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants qui se sont rendus devant l'ambassade de Chine avant de se diriger vers celle de la Russie dans la capitale libanaise.
"Par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifierons pour toi, O Bachar!", ont-ils scandé, criant des slogans hostiles à l'Arabie saoudite et au Qatar, qui soutiennent la rébellion.
Les sympathisants du régime ont porté des drapeaux de la Syrie, de l'Iran --son principal allié régional--, du Liban et du Hezbollah chiite, qui soutient M. Assad.
Au grand dam des puissances occidentales, de la Turquie voisine de la Syrie et des pays du Golfe, Moscou et Pékin ont mis leur veto à trois projets de résolutions au Conseil de sécurité de l'ONU censés faire pression sur le régime de Damas depuis le début de la révolte il y a 19 mois.
Le Liban, qui a été pendant trois décennies sous la tutelle politique et militaire de la Syrie, reste profondément divisé au sujet du conflit syrien.
Le Hezbollah, allié à l'Iran, soutient le régime du président Assad confronté depuis mars 2011 à un un soulèvement devenu un conflit armé, tandis que le mouvement du 14 mars, pro-occidental, soutient les rebelles syriens.
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban