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Koweït : l'opposition met en garde contre une déstabilisation du pays

L'opposition koweïtienne a prévenu mardi que toute tentative d'amender une loi électorale controversée pourrait déstabiliser l'émirat.

 

Dans un communiqué signé de la plupart des groupes de l'opposition, les signataires mettent également en garde contre le danger de voir le Koweït, première monarchie du Golfe à s'être dotée d'un Parlement élu en 1962, glisser vers une autocratie.

"Les intentions du pouvoir politique (...) pourraient gravement compromettre la stabilité politique et les relations historiques liant le peuple à la famille régnante des Al-Sabah", ajoute le communiqué.

 

L'émir, le prince héritier, le Premier ministre et les principaux ministres appartiennent à la famille des Al-Sabah, qui règne sur le riche émirat pétrolier du Golfe sans contestation depuis plus de 250 ans.

 

L'opposition soupçonne le gouvernement de vouloir modifier la loi sur le découpage électoral afin de réduire les chances de l'opposition de conserver une majorité dans le prochain Parlement, comme ce fut le cas dans la Chambre dissoute par une décision de justice en juin.

 

En outre, le communiqué critique le gouvernement pour la promulgation de lois par décrets de l'émir après la dissolution du Parlement dimanche, y voyant un moyen de contourner le contrôle populaire.

 

"Le Koweït est entré lundi dans une phase de régime autocratique qui ne croit pas en la démocratie ou dans la participation populaire après l'adoption par le gouvernement d'un ensemble de décrets", notent les signataires.

 

L'opposition se réfère à quatre projets de loi adoptés par le gouvernement et qui feront l'objet de décrets d'urgence de l'émir cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah.

 

En vertu de la Constitution, l'émir peut émettre des lois par décret en l'absence de Parlement, mais l'opposition affirme que ce pouvoir est limité aux questions urgentes qui ne peuvent attendre une réunion de la Chambre.

 

Le 25 septembre, la Cour constitutionnelle de Koweït avait rejeté un recours du gouvernement portant sur un nouveau découpage électoral.

L'opposition koweïtienne a prévenu mardi que toute tentative d'amender une loi électorale controversée pourrait déstabiliser l'émirat.
 
Dans un communiqué signé de la plupart des groupes de l'opposition, les signataires mettent également en garde contre le danger de voir le Koweït, première monarchie du Golfe à s'être dotée d'un Parlement élu en 1962, glisser vers une...