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La Turquie peut aider à la libération des pèlerins enlevés en Syrie (Iran)

La Turquie peut jouer un "rôle majeur" dans la libération des pèlerins iraniens enlevés samedi à Damas, en raison de ses liens avec l'opposition syrienne, a estimé mardi le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, qui faisait une brève visite dans ce pays.


"Je suis ici pour suivre l'affaire des 48 Iraniens qui sont allés en Syrie et qui ont été arrêtés par la soi-disant Armée nationale syrienne", a déclaré devant la presse M. Salehi à l'aéroport d'Ankara.
"La Turquie a des liens avec l'opposition en Syrie et nous pensons donc qu'elle peut jouer un rôle majeur dans la libération de nos pèlerins", a-t-il ajouté, avant une rencontre prévue avec son homologue turc Ahmet Davutoglu.


Une brigade de l'Armée syrienne libre (ASL, formée de déserteurs et de civils ayant pris les armes) a revendiqué l'enlèvement des 48 Iraniens et affirmé lundi que trois d'entre eux avaient été tués dans un bombardement des forces du régime dans la province de Damas.


Les combattants de la "brigade Al-Baraa" ont affirmé que leurs otages étaient des "membres des Gardiens de la révolution", armée d'élite du régime islamique, et non des pèlerins.


Téhéran avait demandé dès samedi à la Turquie et au Qatar, qu'il accuse d'armer les rebelles syriens, d'intervenir pour obtenir la libération des otages.
Ankara dément de son côté fournir des armements à l'opposition en Syrie.


M. Salehi a par ailleurs souligné que si l'Iran et la Turquie, "deux puissances majeures dans la région", agissaient de concert, ils "pourraient certainement faciliter (l'établissement de) la paix et (de) la stabilité dans la région".  


Ankara soutient la rébellion en Syrie, alors que Téhéran est un des plus fidèles alliés du régime de Bachar el-Assad.
La Turquie a jusqu'ici accueilli dans une dizaine de camps de réfugiés plus de 45.000 Syriens ayant fui les violences dans leur pays.

La Turquie peut jouer un "rôle majeur" dans la libération des pèlerins iraniens enlevés samedi à Damas, en raison de ses liens avec l'opposition syrienne, a estimé mardi le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, qui faisait une brève visite dans ce pays.
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